Le Saviez-Vous vous souhaite la bienvenue

Friand de culture, avide de savoir ?

L'idée est simple : une info par jour ou presque. Certaines vous amuseront, certaines vous fascineront, d'autres vous laisseront sans doute perplexes...

Merci de votre fidélité et à très bientôt.




mercredi 30 septembre 2009

Thomas Cook, l'inventeur du voyage organisé

Thomas Cook est menuisier dans la ville de Derbyshire, en Angleterre, lorsqu’il va révolutionner l’univers du voyage.

En 1841, alors qu’il a 32 ans, Thomas Cook organise son premier voyage : un aller-retour en train entre Leicester à Loughborough au prix de 1 schilling pour un groupe de 500 militants luttant contre la dépendance à l'alcool de leurs concitoyens. En négociant des billets à prix réduits contre une promesse de taux d’occupation du train, il vient d’inventer le premier voyage organisé.

En 1851, il organise un voyage au départ de York vers la première exposition Universelle de Londres. Cet évènement sans précédent attire 150 000 clients.

En 1863, à peine 10 ans après le début officiel de ses activités, Thomas Cook accueille son millionième client.

En 1868, nouvelle invention de Thomas Cook qui révolutionne le secteur touristique : les « Cook’s hotel coupons », sorte de bon que le voyageur échange contre une nuit d’hôtel.
Cinq ans après leur lancement, ces bons sont acceptés dans 300 établissements du monde entier et ne présentent que des avantages:
- séjour prépayé,
- prix compétitifs car négociés,
- assurance de la qualité du service pour les voyageurs individuels.

Thomas Cook meurt à l’âge de 83 ans. L’activité familiale revient à deux de ses petits-fils.
A la fin du 19e siècle, « Thomas Cook » compte déjà 85 agences de voyages et 2700 collaborateurs.

Pour l'anecdote, c'est l'agence Thomas Cook and Son qui a vendu les billets pour la traversée vers New York à bord du Titanic en 1912.

mardi 29 septembre 2009

« Lucy in the Sky with Diamonds »

Lucy in the Sky with Diamonds est une chanson du groupe britannique The Beatles écrite par John Lennon mais créditée Lennon/McCartney. Elle apparaît sur l’album Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band sorti en 1967.

Selon le récit de John Lennon, son fils Julian, alors âgé de quatre ans, revint de la maternelle début 1967 avec un dessin, qui, disait-il, représentait une de ses camarades nommée Lucy O’Donnell.
En montrant ce dessin à son père, Julian décrivit son œuvre comme montrant «Lucy dans le ciel avec des diamants » (« Lucy in the sky with diamonds »). Plus tard, Julian Lennon raconta : « Je ne sais pas pourquoi je l’avais appelé comme ça ou pourquoi il s’est distingué de mes autres dessins. J’avais clairement de l’affection pour Lucy à cet âge. J’avais l’habitude de montrer à mon père tout ce que je fabriquais ou peignais à l’école, et c’est ce dessin-là qui a fait germer l’idée de cette chanson ».

Lucy O'Donnell, devenue Lucy Vodden après son mariage, est décédée le 27 septembre 2009 à l'âge de 46 ans d'un lupus, une maladie cutanée auto-immune qui atteint en particulier la peau et les articulations. Les deux anciens camarades de classe avaient repris contact ces derniers mois lorsque Julian Lennon avait appris que Lucy avait contracté un lupus.

Bien loin de l’interprétation qui fut faite du titre de la chanson — dont les initiales furent rapidement relevées comme étant celles d’une fameuse substance hallucinogène, le LSD —, Lennon expliqua à maintes reprises qu’en dehors du dessin de son fils, ses sources principales d’inspiration pour les paroles surréalistes, étaient Lewis Carroll (plus particulièrement son célèbre roman Alice au pays des merveilles, mais aussi De l’autre côté du miroir, les deux livres préférés de John dans son enfance) et un très populaire programme humoristique de la radio anglaise appelé le Goon Show — la phrase « plasticine porters with looking glass ties » y faisant directement référence.

L’influence de cette chanson est grande : elle a donné son nom à l’australopithèque Lucy, dont le squelette fut découvert en Éthiopie, dans le triangle Afar, le 24 novembre 1974, par un groupe de chercheurs de différentes nationalités dont Donald Johanson, Tom Gray et Maurice Taïeb. Comme l’a rapporté Yves Coppens dans plusieurs de ses ouvrages, les membres de l’expédition écoutaient différentes cassettes, dont une avec ce titre des Beatles, au moment où ils débattaient du nom à donner à leur découverte.
L’étoile BPM 37093, découverte en 2004 par des astronomes de Harvard, a également été surnommée « Lucy » toujours en référence à cette chanson.


lundi 28 septembre 2009

L'animal qui peut se régénérer de lui-même


L'Axolotl est un amphibien originaire du Mexique. L'Axolotl veut dire "chien d’eau" en nahuatl (langue parlée par les Aztèques). Il a aussi pour origine le nom du dieu de la mort aztèque nommé Xolotl, qui selon la légende prit la forme de cet amphibien afin d'échapper à l'exil mais fut tué pendant cette tentative.

Une des particularités qui ont fait la célébrité de l'axolotl est sa capacité à régénérer des organes endommagés ou détruits. L'axolotl est non seulement capable de reconstituer par exemple un œil manquant, mais il peut aussi recréer certaines parties de son cerveau si elles ont été détruites. Sa tolérance aux greffes est également exceptionnelle.

Il fait aussi partie des animaux ayant la capacité de passer toute leur vie à l'état larvaire sans jamais se métamorphoser en adulte, et donc de se reproduire à l'état larvaire (néoténie).

La métamorphose en adulte se traduit par l'atrophie de ses branchies, le développement de ses poumons (rachitiques à l'état larvaire), et par une série de transformations de son corps lui permettant de quitter son milieu exclusivement aquatique. Cette métamorphose est très rare dans des conditions naturelles. Elle est parfois provoquée par une baisse radicale du niveau des eaux accompagnée d'un réchauffement important.
En captivité et avec un axolotl en pleine forme, il suffirait de le déplacer d'un milieu purement aquatique vers un vivarium dans lequel on réduirait progressivement le niveau de l'eau. Menacé d'assèchement, il arrêterait alors d'utiliser ses branchies et privilégierait ses poumons. Ainsi sur plusieurs semaines, il se métamorphoserait petit à petit en adulte.

Les premiers axolotls importés en Europe au XIXe siècle, furent installés au Jardin des Plantes de Paris. Ignorant leur néoténie, le professeur Auguste Duméril, le créateur du vivarium, fut un jour surpris de voir dans le bassin une espèce inconnue ressemblant à une salamandre à la place de l'animal qui s'y trouvait. Cette histoire fit grand bruit et suscita les recherches qui esquissèrent le phénomène de néoténie.

dimanche 27 septembre 2009

La création de Google et l'origine de son nom

A l'occasion du 11e anniversaire de Google, petit retour sur la naissance d'un géant ainsi que l'orgine de son nom.
Google a donc été fondée le 27 septembre 1998 dans la Silicon Valley, en Californie, par Larry Page et Sergey Brin, auteurs du moteur de recherche Google. Google s'est donné comme mission « d'organiser l'information à l'échelle mondiale et de la rendre universellement accessible et utile ».

En 1996, Google, alors baptisé BackRub, est le nom d'un projet scientifique sur lequel travaillent deux étudiants de l'université Stanford : Larry Page et Sergey Brin et qui concerne les moteurs de recherche. Ils imaginent qu'un logiciel qui analyserait les relations entre les sites web pourrait donner de meilleurs résultats que ceux donnés par leurs concurrents de l'époque, Altavista notamment.

Les deux étudiants recherchent des fonds pour créer leur entreprise. Andy Bechtolsheim, un des fondateurs de Sun Microsystems, leur offre 100 000 $ après avoir vu ce dont était capable leur moteur de recherche. Grâce notamment à leurs familles et amis, ils arriveront à réunir 1 million de dollars et pourront lancer la société Google Inc. en septembre 1998. Leur premier bureau sera un garage à Menlo Park, comme c'est souvent la tradition dans la Silicon Valley.

Mais pourquoi Google ?
Il faut remonter un jour de 1938, où le mathématicien américain Edward Kasner se demanda quel nom donner au nombre formé du chiffre 1 suivi de 100 zéros. Edward se tourna alors vers son neveu (9 ans) en visite à la maison et lui posa la question. Celui-ci répondit un mot enfantin : « un gogol », dont l'orthographe est devenue googol (bon, puisque vous insistez: 10 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 ! Accessoirement, le googol est supérieur au nombre de particules élémentaires de l'univers, qui se contentent de 80 zéros…).
C'est ce mot que Kasner reporta fidèlement dans son traité Mathematics and the imagination.

Retour en 1997, Larry Page et Sergey Brin demandent à une poignée d'étudiants en informatique de les aider à trouver un nom de baptême à leur invention. L'idée est de trouver un terme qui corresponde à l'indexation d'un gigantesque nombre de données. L'un des étudiants, Sean Anderson, évoque alors « googolplex ». Larry Page aime bien «googol». Il demande que l'on cherche si le nom de domaine est disponible et qu'on l'enregistre immédiatement pour en devenir propriétaire. Sean ne perd pas une minute. Mais au lieu de l'orthographier dans sa version originale, il écrit « google.com ».
Par cette faute d'orthographe, Google à la place de googol, simple et facile à retenir deviendra célèbre dans le monde entier.

En 2006, Google réussit le bel exploit d'entrer dans le dictionnaire Merriam-Webster, l'équivalent américain de notre Robert.
Concrètement, « to google » signifie rechercher des informations sur quelqu'un ou quelque chose sur le Web grâce au moteur de recherche du même nom. C'est la seule marque de l'univers Internet à avoir droit à un tel honneur. Ni Yahoo! ni MSN, par exemple, n'ont donné naissance à un mot de la vie quotidienne.

Happy Birthday !

L'origine du nom Auchan

Le nom Auchan a pour origine le quartier des Hauts-Champs à Roubaix, dans lequel la première enseigne ouvre ses portes en 1961.
Bien qu'urbanisé depuis les années 20, ce secteur tire son nom de son ancien caractère agricole. Il existait aussi un Moulin des Hauts Champs.

Gérard Mulliez, fils du créateur de Phildar, s'appuie sur les conseils d'Édouard Leclerc pour son premier supermarché. Ce magasin a du être abandonné dans les années 1980 car il faisait de la concurrence au nouveau magasin construit à Leers. Il fut racheté par le groupe Intermarché. Le bâtiment fut rasé pour laisser place à un magasin plus moderne en 2003.

Pour l’anecdote, le choix de la lettre "A" initiale était souhaité par les fondateurs pour apparaître en première place dans les annuaires et répertoires.
En 1981, l'enseigne s'établit notamment en Espagne sous l'appellation Alcampo... "au champ" !

samedi 26 septembre 2009

Origine du Sopalin

Le papier essuie-tout a été inventé suite à une erreur de fabrication de papier hygiénique : une découpeuse n'a pas fonctionné, ce qui a fait des rouleaux deux fois plus grands que prévus.

En France, il est communément nommé Sopalin. Des premières lettres des mots constituant la raison sociale « SOciété du PApier-LINge », créatrice du Sopalin en 1946. Cette marque utilisée comme nom été déposée le 28 février 1948 à l'INPI.

Les Belges francophones, quant à eux, préfèrent conserver l'appellation essuie-tout. Appelé aussi Scottex, nom d'une société belge d'essuie-tout, ou Domex.
En Suisse romande, il est appelé papier ménage.
Au Québec, il est généralement nommé essuie-tout (terme recommandé par l'Office québécois de la langue française), papier essuie-tout ou papier absorbant, bien que le nom Scott Towel, du nom de l'une des compagnies (devenue SpongeTowel) qui le fabrique, soit souvent utilisé.

vendredi 25 septembre 2009

L'origine de L’Oréal


L'origine de L’Oréal remonte à 1907, lorsque Eugène Schueller, jeune chimiste français d'origine alsacienne, élabore la première teinture capillaire de synthèse à la demande d'un coiffeur barbier. Il baptise la formule L'Auréale, nom inspiré d'une coiffure de l'époque arborée par les femmes : l'auréole.

Le 30 juillet 1909, Eugène fonde la Société française de teintures inoffensives pour cheveux et installe la société dans un deux-pièces, rue d'Alger, à Paris, faisant à la fois office de bureau et de salon de démonstration.
C'est également à cette période qu'il apporte une modification à l'orthographe du nom de sa formule : L'Auréale devient L'Oréal... qui sera adopté, par la suite, comme appellation de l'entreprise toute entière.

Eugène Schueller était l'un des principaux financiers de La Cagoule, une organisation d'extrême-droite française des années 1930. Schueller devient ensuite dirigeant du Mouvement social révolutionnaire, parti d'inspiration fasciste.
En 1949, Schueller embauche Jacques Corrèze pour diriger les filiales de L’Oréal en Espagne et Amérique latine, puis aux États-Unis. Corrèze, ancien dirigeant de la Cagoule, condamné en 1948 à 10 ans pour intelligence avec l'ennemi et plusieurs assassinats sort de prison en 1949 pour être embauché par L’Oréal. Il est réhabilité en 1966.
Après la Seconde Guerre mondiale, la filière espagnole a également employé le cagoulard Jean Filliol, condamné en tant que co-responsable du massacre d'Oradour-sur-Glane.

jeudi 24 septembre 2009

Le Miserere révélé au monde par Mozart

Le Miserere d'Allegri est une œuvre musicale chantée a cappella, composée durant le règne du pape Urbain VIII, vers 1630.
Il était chanté dans la Chapelle Sixtine lors des matines du mercredi et vendredi de la Semaine-Sainte. Ce morceau, célèbre dans toute l’Europe, ne pouvait être entendu nulle part ailleurs. Il était entamé à la fin de l'office des ténèbres, alors que les cierges qui éclairaient la Chapelle étaient progressivement éteints. Devant le Pape et les cardinaux agenouillés, les chanteurs de la Chapelle improvisaient de somptueux ornements sur le faux-bourdon.

Dès les premières années, le Vatican avait interdit de le reproduire ou de le diffuser afin d'en préserver le caractère unique. Le transcrire ou le jouer ailleurs qu'en ces lieux était puni d'excommunication.
Cependant, il y eut de nombreuses transcriptions supposées du Miserere parmi les cours royales d'Europe, mais jamais de la qualité de celle qui se jouait à Rome.

Selon de nombreuses lettres, Mozart, âgé de quatorze ans, a réussi à retranscrire l'œuvre après seulement une ou deux écoutes. Alors qu'il visitait Rome, avec son père, il eut la chance de pouvoir écouter le Miserere le mercredi de la Semaine Sainte. Le soir même, il retranscrivait le morceau de mémoire. Il l'écouta encore une fois le vendredi qui suivit pour pouvoir faire quelques modifications.
Mozart avait en effet "l’oreille absolue", c’est-à-dire la faculté de pouvoir reconnaître ou chanter n’importe quelle note, sans avoir de repère (en Occident, seule une personne sur 10 000 serait dotée d'une oreille absolue « active », c'est-à-dire serait capable de chanter sans repère une note correcte).
Le Miserere obtenu, fut publié en 1771 à Londres et l'interdiction papale levée. Mais cette version n'incluait pas les ornements baroques qui faisaient le succès et la beauté du chant. Mozart fut accusé d'avoir volé la partition car il paraissait impossible qu'un enfant de quatorze ans pût, en aussi peu d'écoutes, retranscrire une partition considérée comme très complexe.

Felix Mendelssohn fit une autre transcription en 1831 et le prêtre Pietro Alfieri transcrivit les fioritures en 1840. L'édition avec ornementation jouée actuellement est un mélange de ces deux transcriptions.
L'œuvre originale s'est perdue, mais le Miserere garde encore aujourd'hui le privilège de compter parmi les œuvres de musique baroque les plus connues et les plus enregistrées.


mardi 22 septembre 2009

L'origine du nom 3 Suisses

En 1932, Xavier Toulemonde s'installe dans le Nord à Roubaix et y débute son activité dans la filature. Il crée les Filatures des 3 Suisses, qui deviendront par la suite les 3 Suisses.

La société tire son nom d'un bistrot proche de son ancien siège, tenu par M. Suis, qui avait 3 filles. Lors l'ouverture du bistrot en 1909, M. Suis le nomme dans un premier temps "Le Progrès". Or un autre établissement de la commune porte déjà cette appellation. Petit à petit, les habitués de ce bistrot prennent donc l'habitude de dire qu'ils vont "chez les 3 Suisses".
Devenu un lieu-dit dans la région, Xavier Toulemonde s'en inspire pour créer le nom sa société "Les filatures des 3 Suisses".

Entre 1934 et 1961, 3 Suisses ouvre les premières antennes à l'étranger, notamment en Belgique, en Allemagne et en Autriche.
En 1949, 3 Suisses lance le premier catalogue "Textile" (28 pages et 436 articles) qui devient par la suite le catalogue type "Grand magasin".
En 1967, le catalogue fait sensation : on "ose" faire figurer en couverture une femme en pantalon, alors que dans la rue la jupe tient encore le haut du pavé.
L'intégralité du catalogue 3 Suisses est accessible sur Internet à partir de l'année 1998 sur 3suisses.fr.

Le "kopi luwak", un café récolté dans des excréments


Produit en Indonésie, le Kopi Luwak est un café récolté dans les excréments d'une civette asiatique, le luwak.
Cette civette palmiste hermaphrodite, qui fait partie de la famille des viverridés et du genre Paradoxurus, vit dans les caféiers et consomme les grains, mais sans les digérer.
Avant d’être rejetés, ils sont fermentés dans le système digestif de l’animal, ce qui leur donne un goût particulier.
Seul le Luwak possède cette caractéristique étonnante ce qui explique la rareté.

Ce café vaut environ 250 euros le kilo, ce qui en fait l’un des cafés les plus chers au monde.
Certains de ces agriculteurs de kopi luwak par exemple indocivetcoffee.com offrent un mélange de grains de café arabica et robusta.

lundi 21 septembre 2009

L’élection de René Coty à la présidence de la IVe République

Vice-président du Conseil de la République en 1948, René Coty approchait de ses soixante-douze ans à la fin de 1953 et on ne pensait guère à lui pour succéder à Vincent Auriol à l'Élysée.

Pour la première fois, alors que jusque-là le président de la République était rapidement élu, les scrutins s'éternisèrent lors de l'élection de 1953.
Les institutions de la Quatrième République restent, en effet, proches de celle de la Troisième République : c'est un régime parlementaire bicaméral, avec un chef d'État faible et un gouvernement exerçant l'essentiel du pouvoir exécutif. Ce pouvoir exécutif est essentiellement exercé par le président du Conseil. Proposé par le président de la République puis investi (accepté par vote à la majorité absolue) par l'Assemblée nationale, il forme une fois confirmé dans ses fonctions un gouvernement s'appuyant sur la majorité politique le soutenant à l'Assemblée.

Fin 1953, Joseph Laniel, candidat de la droite, n'arriva jamais à obtenir la majorité absolue, nécessaire dans ce genre d'élection. Après le dixième tour, il se retira au profit de Louis Jacquinot, lequel fit encore moins bien, passant même au-dessous de son rival socialiste, Marcel-Edmond Naegelen ; il se retira à son tour au profit de René Coty qui, sans être candidat, avait obtenu soixante-et-onze voix. Cette fois, le nouveau candidat de la droite passa d'emblée à douze voix de la majorité absolue ; on décida de procéder immédiatement au treizième tour et René Coty fut largement élu (23 décembre 1953) pour entrer en fonction le 16 janvier 1954.

Pour l'anecdote, une fois élu président, René Coty fit appel à Charles Merveilleux du Vignaux comme secrétaire général de l'Élysée. Ce dernier ne le souhaitait pas et multipliait les objections, toujours repoussées par Coty. À court d'idées, l'impétrant usa de cet argument : « Monsieur le Président, je ne suis pas républicain ... » auquel Coty répliqua : « Mais, moi non plus ! ». À ce moment, Charles Merveilleux du Vignaux accepta le poste.

L'espion héros du film OSS 117 : Le Caire, nid d'espions fait très souvent référence à René Coty, son idole, dans ses répliques. Il distribue fièrement, et à tout va, des photos du président : "C'est notre raïs à nous. C'est M. René Coty. Un grand homme. Il marquera l'Histoire."

dimanche 20 septembre 2009

L'origine de Bugs Bunny

Le prototype de Bugs Bunny (qui n'a jamais reçu de nom) apparaît pour la première fois dans le cartoon Porky's Hare Hunt, sorti le 30 avril 1938, co-réalisé par Cal Dalton et Ben Hardaway. Dans ce cartoon, il est opposé à Porky Pig le chasseur. Porky est face à une proie moins pressée de fuir que de rendre fou son chasseur. Il s'agit du remake de Porky's Duck Hunt réalisé par Tex Avery où Daffy Duck, un petit canard noir, est remplacé par un petit lapin blanc, qui est loin d'avoir l'aspect bien connu de Bugs, mais qui en a déjà la rouerie espiègle. Le lapin est doté par Mel Blanc d'une voix et d'un rire qui ressemblent à celui de Woody Woodpecker.


En 1939 et pour sa troisième apparition dans un dessin animé, il passe de la forme d'un lapin blanc à celle d'un lapin gris à bouille rose et queue en forme de boule blanche mousseuse. C'est l'occasion aussi pour lui, pour la première fois, de chanter et de se travestir en femme afin de séduire son adversaire. Charlie Thorson, animateur principal de ce court-métrage, fut le premier à donner un nom à ce personnage. C'est lui qui inscrivit « Bugs' Bunny » sur la page-modèle des croquis de référence du lapin qu'il avait dessinée pour Hardaway, page qu'il considérait donc comme appartenant à Hardaway.

Il devint le personnage que nous connaissons aujourd'hui sous la plume de Tex Avery dans A Wild Hare (1940), produit par Chuck Jones.
Sa phrase fétiche est : « Euh, quoi de neuf, docteur ? », et dans la version originale : « Eh, what's up, doc? ». L'expression était en fait employée par une bande de collégiens dont Tex Avery faisait partie, au Texas. Avery déclara qu' « À cette époque, on appelait tout le monde Doc ».

À partir de 1962, Bugs apparut dans 159 films et gagna même un Oscar pour Knightly Knight Bugs (1958).
Bugs Bunny a été classé numéro 1 parmi les 50 meilleurs personnages de dessin animé américain. Il possède une étoile sur le Walk of Fame. En 1997, il est le premier toon représenté sur un timbre-poste des États-Unis. La façon dont Bugs Bunny tient sa carotte, fait référence au cigare de Groucho Marx des Marx Brothers.

samedi 19 septembre 2009

La quête de l'arche de Noé

Depuis l'époque d'Eusèbe de Césarée (Ier siècle avant JC) jusqu'à nos jours, la recherche des restes matériels de l'arche de Noé a constitué une véritable obsession.

Au VIe siècle, on doit apparemment à un commentateur arménien dénommé Fauste de Byzance d'avoir appliqué pour la première fois le nom d'« Ararat » à une montagne précise, plutôt qu'à une région (sommet le plus élevé de Turquie - 5165m). L'auteur est aussi le premier à affirmer que l'arche est encore visible au sommet de ce relief.

La région ne fut aménagée et rendue un peu plus hospitalière qu'au XIXe siècle, ce qui permit à des Occidentaux aisés de partir à la recherche de l'arche.
En 1876, James Bryce, historien, explorateur et professeur de droit civil à l'université d'Oxford, grimpa au-delà de l'altitude où peuvent pousser les arbres et trouva une poutre en bois travaillée à la main, d'une longueur de 1,30 m et d'une épaisseur de 12 cm. Il l'identifia comme une pièce de l'arche.
Dans les années 1980, l'ancien astronaute James Irwin mena deux expéditions à Ararat (il fut même kidnappé une fois) mais comme beaucoup, ne découvrit aucune preuve tangible de l'existence de l'arche. « J'ai fait tout ce qui m'était possible », a-t-il déclaré, « mais l'arche continue à nous échapper ».

Au début du XXIe siècle, des prises de vue par satellite ont remis « à la mode » ce qu'il est convenu d'appeler l'« anomalie d'Ararat », qui montre non loin du sommet de la montagne une tache noire et floue sur la neige et la glace. Mais il faut surtout mentionner ici le site de Durupinar à 25 kilomètres au sud du mont Ararat. Durupinar, qui consiste en une grande formation rocailleuse ayant l'apparence d'un bateau sortant de la terre, a reçu une large publicité grâce à l'aventurier David Fasold dans les années 1990. Le site, par rapport au mont Ararat, présente l'avantage d'être aisément accessible. Bien que Durupinar ait depuis été identifié comme une formation naturelle, le grand bateau de pierre a toujours ses avocats.

En 2004, un homme d'affaires originaire de Honolulu, Daniel McGivern, annonça qu'il allait financer une expédition de 900 000 dollars sur le sommet du mont Ararat au mois de juillet de la même année, afin d'établir la vérité sur l'anomalie d'Ararat. Après des préparatifs très médiatisés, les autorités turques lui refusèrent toutefois l'accès au sommet, au motif que ce dernier est situé dans une zone militaire. L'expédition fut ensuite accusée par la National Geographic Society de n'être qu'un coup médiatique habilement monté.
Des allégations variées et contradictoires ont donc circulé à toutes les époques concernant la découverte de l'arche, mais toutes se révélèrent finalement être au mieux des erreurs, au pire des canulars.

vendredi 18 septembre 2009

Les Sorcières de Salem


Le procès des sorcières de Salem est un épisode fameux de l'histoire coloniale des États-Unis qui entraîna la condamnation et l'exécution de personnes accusées de sorcellerie en 1692 dans le Massachusetts.

Durant l'hiver glacial de 1691/1692, Betty Parris et Abigail Williams se mettent - dit-on - à agir d'une curieuse manière : elles parlent une langue inconnue, se cachent, traînent des pieds en marchant. Les médecins consultés ne parviennent pas à identifier le problème ; l'un d'eux conclut même à une possession satanique.
Les notables de la ville pressent Betty et Abigail, puis les autres jeunes filles atteintes de manière identique de nommer ceux qui les ont maudites. Les jeunes filles se décident alors à donner des noms.

Trois premières femmes sont officiellement accusées de sorcellerie le 1er mars 1692 et mises en prison. D'autres accusations suivent. Les prisons se remplissent progressivement et un nouveau problème surgit : sans forme légitime de gouvernement, les accusés ne peuvent être jugés. Ainsi, aucun procès n'a lieu avant la fin mai 1692. Environ 80 personnes attendent leur procès dans les geôles.

Pendant l'été, la cour est en session une fois par mois. Une seule accusée est relâchée. Tous les autres procès se terminent par la condamnation à mort de l'accusé pour sorcellerie, aucun acquittement n'est prononcé. Seuls ceux qui plaident coupable et dénoncent d'autres suspects évitent l'exécution capitale. Une série de quatre exécutions a lieu au cours de l'été, avec la pendaison de 19 personnes, au nombre desquelles : un ministre du culte respecté, un ancien policier qui a refusé d'arrêter davantage de prétendues sorcières, et trois personnes disposant d'une certaine fortune.
Une seule des mises à mort ne s'accomplit pas par pendaison. Giles Corey, un fermier âgé de 80 ans, refuse de se défendre en justice. La loi prévoit dans ce cas l'application d'une forme de torture dénommée peine forte et dure, consistant à empiler une à une de larges pierres sur la poitrine du prévenu, jusqu'à l'écrasement ; après trois jours d'atroces douleurs, Corey meurt en persistant dans son refus de se défendre

Les procès en sorcellerie s'achèvent finalement en octobre 1692, les accusés sont progressivement mis en liberté jusqu'au printemps suivant. Officiellement, le gouverneur royal du Massachusetts, Sir William Phips, met un terme à la procédure après l'appel formé par le clergé bostonien mené par Increase Mather. Celui-ci publie « Cases of Conscience Concerning Evil Spirits » (Cas de conscience regardant les esprits maléfiques) le 3 octobre 1692, ouvrage qui contient notamment la phrase suivante : « Il apparaît préférable que dix sorcières suspectées puissent échapper, plutôt qu'une personne innocente soit condamnée ».

mercredi 16 septembre 2009

Petit âge glaciaire

Le petit âge glaciaire (PAG) est une période climatique froide survenue en Europe et en Amérique du Nord, entre les XIIIe et XIXe siècles.
Il correspond concrètement à un léger refroidissement climatique — de l'ordre de moins de 1°C (elle succède à l'optimum climatique médiéval, une période plus chaude).

Cette diminution peut paraître faible, mais elle était suffisante pour provoquer des hivers rigoureux et ralentir les activités humaines en particulier au XVIIe siècle. Des archives historiques ou commerciales, des peintures de l'époque témoignent d'hivers rudes et enneigés.
Le paroxysme de froid est atteint entre les années 1570 et 1730. On estime que de 1693 à 1694, près de 1,7 millions de Français sont morts en raison de ces conditions climatiques et de ses conséquences (soit autant que durant la Première guerre mondiale).
L’hiver de 1709-1710 est également resté dans les mémoires. Le froid atteint -25°C en campagne (le vin a gelé jusque dans le verre du roi). Cet hiver a entraîné la mort de 200.000 à 300.000 personnes par le froid et la faim.
En Angleterre, la Tamise gèle (pour la première fois en 1607, pour la dernière fois en 1814). De la même façon, les canaux et rivières des Pays-Bas se muent en glace lors de plusieurs hivers. Lors de l'hiver de 1780, la zone fluviale de New York (New York Harbor) devient solide : on marche entre Manhattan et Staten Island.

Aucune date précise ne fait l'unanimité pour marquer le début du petit âge glaciaire mais quelques grands évènements climatiques peuvent donc être soulignés comme des points de repère d'un petit âge glaciaire étendu du XIIIe siècle au milieu du XIXe siècle :
▪ 1250 : début de l'extension de la calotte glaciaire en Atlantique
▪ 1300 : les étés jusqu'alors chauds cessent de l'être de façon nette
▪ 1315 : précipitations soutenues et Grande Famine de 1315-1317
▪ 1550 : début théorique de l'expansion mondiale des glaces
▪ 1650 : premier minimum climatique

La plus grande fleur du monde


La Rafflesia ou Rafflésie est la fleur la plus grande du monde végétal.
Elle ne possède ni tige, ni feuille, ni racine, mais une fleur actinomorphe à cinq pétales et se retrouve dans la péninsule malaise, à Bornéo, Sumatra, en Malaisie péninsulaire et aux Philippines.

Chez certaines espèces comme Rafflesia arnoldii elle peut atteindre un mètre de diamètre et peser jusqu'à 10 kg. Chez des espèces plus petites comme Rafflesia manillana, la fleur présente un diamètre de 20 cm. La pollinisation est assurée par des mouches attirées par une odeur de viande en décomposition dégagée par la fleur.

La Rafflesia ne possède pas de chlorophylle et est incapable de photosynthèse. Elle dépend donc totalement de la plante qu'elle parasite (les Tetrastigma des régions tropicales). Lors de son cycle de développement, elle vit à l'intérieur de son hôte sous forme de filaments. Ce n'est qu'au cours de sa floraison qu'elle est visible extérieurement. Son mode de vie est ainsi comparable à celui d'un champignon.

La Rafflésie a été découverte en 1818 dans une forêt tropicale d'Indonésie par le botaniste Joseph Arnold et nommée par Sir Thomas Stamford Raffles, le chef de l'expédition.

mardi 15 septembre 2009

Origine (américaine) de Thanksgiving

En 1620, le Mayflower accoste à Plymouth dans le Massachusetts avec les pèlerins fuyant les persécutions religieuses.
Les pères Pèlerins (Pilgrim Fathers) y fondent la première colonie. Il jette les bases d'une démocratie locale respectueuse des croyances de chacun. Ce pacte demeure l'une des sources de la pratique démocratique américaine.

Comme prévu, la première année est très difficile. De nombreux colons succombent à la faim et à la maladie. Les autres ne doivent leur survie qu'aux dindes sauvages et au maïs fourni par les Indiens.

Afin de célébrer la première récolte, à l’automne 1621, le gouverneur William Bradford décréta trois jours d'action de grâce. Les colons invitèrent alors le chef Massasoit et 90 de ses hommes à venir partager leur repas, en guise de remerciement pour l'aide apportée. Durant ce festin, des dindes sauvages et des pigeons furent offerts. C'est le premier « Thanksgiving Day ».

Le président Lincoln érigera le « Thanksgiving Day » en fête nationale en 1863.

C'est comme cela que, chaque 4e jeudi de novembre (cette année, le 26 novembre), les familles des États-Unis savourent de la dinde aux airelles avec des patates douces et de la tarte au potiron au dessert.

lundi 14 septembre 2009

The Star-Spangled Banner

The Star-Spangled Banner (La Bannière étoilée) est un poème écrit le 14 septembre 1814 par Francis Scott Key et qui constitue à présent l’hymne national des États-Unis d'Amérique.
Avocat de 35 ans et poète amateur, Key l'a écrit après avoir assisté, pendant la guerre de 1812, au bombardement de Fort McHenry à Baltimore, dans le Maryland, par des navires de la Royal Navy britanniques entrés dans la baie de Chesapeake.
Le texte rend hommage à la résistance héroïque de ceux qui défendirent le fort et qui furent en mesure de faire flotter le drapeau américain au sommet en dépit de l'acharnement de l'ennemi à y planter le sien.

Joué sur l’air de To Anacreon in Heaven, une chanson populaire anglaise, ce poème est devenu bien connu en tant que chant patriotique américain. Il a été reconnu pour un usage officiel par la marine américaine en 1889 et par la Maison-Blanche en 1916, et a été adopté comme hymne national par une résolution du Congrès en date du 3 mars 1931.



En 1969, au Festival de Woodstock, Jimi Hendrix jouera une version historique de The Star-Spangled Banner en solo, tout en distorsion, évoquant des lâchers de bombes (on est en pleine guerre du Vietnam, dénoncée par le courant de "contre-culture" dont Woodstock aura été un des moments forts).



The Star-Spangled Banner
Oh, say, can you see, by the dawn's early light,
What so proudly we hail'd at the twilight's last gleaming?
Whose broad stripes and bright stars, thro' the perilous fight,
O'er the ramparts we watch'd, were so gallantly streaming?
And the rockets' red glare, the bombs bursting in air,
Gave proof thro' the night that our flag was still there.
O say, does that star-spangled banner yet wave
O'er the land of the free and the home of the brave?
On the shore dimly seen thro' the mists of the deep,
Where the foe's haughty host in dread silence reposes,
What is that which the breeze, o'er the towering steep,
As it fitfully blows, half conceals, half discloses?
Now it catches the gleam of the morning's first beam,
In full glory reflected, now shines on the stream:
'T is the star-spangled banner: O, long may it wave
O'er the land of the free and the home of the brave!
And where is that band who so vauntingly swore
That the havoc of war and the battle's confusion
A home and a country should leave us no more?
Their blood has wash'd out their foul footsteps' pollution.
No refuge could save the hireling and slave
From the terror of flight or the gloom of the grave:
And the star-spangled banner in triumph doth wave
O'er the land of the free and the home of the brave.
O, thus be it ever when freemen shall stand,
Between their lov'd homes and the war's desolation;
Blest with vict'ry and peace, may the heav'n-rescued land
Praise the Pow'r that hath made and preserv'd us as a nation!
Then conquer we must, when our cause is just,
And this be our motto: "In God is our trust"
And the star-spangled banner in triumph shall wave
O'er the land of the free and the home of the brave!

Traduction :
Oh, dites-moi, pouvez-vous voir dans les lueurs de l'aube
Ce que nous acclamions si fièrement au crépuscule ?
Ces larges bandes et ces brillantes étoiles, que durant la terrible bataille,
Au sommet de nos remparts nous regardions flotter si fièrement ?
Et l'éclat rouge des fusées, et les bombes explosant dans les airs,
Nous prouvaient à chaque instant de la nuit que notre drapeau était toujours là.
Oh, dites-moi, est-ce que la bannière étoilée flotte encore
Sur la terre de la Liberté et la patrie des braves ?
Sur nos côtes, cachées par les brumes épaisses,
Où les orgueilleuses armées ennemies reposent dans un silence de mort,
Qu'est-ce que cette brise intermittente, le long du versant,
Nous dévoile et nous cache ?
À présent elle capture l'éclat du premier rayon de soleil,
Nous le renvoie dans toute sa gloire, maintenant elle brille dans le vent
C'est la bannière étoilée ! Oh puisse-t-elle longtemps flotter
Sur la terre de la Liberté et la patrie des braves.
Et où est cette horde qui jurait dédaigneusement
Que les foudres de la guerre et la désolation des combats
Ne nous laisseraient ni terre ni patrie !
Leur sang a purifié la terre qu'ils ont foulée.
Aucun refuge n'a pu sauver leurs mercenaires et leurs esclaves
De la terrible déroute et de la misère de la tombe
Et la bannière étoilée dans son triomphe flotte
Sur la terre de la Liberté et la patrie des braves.
Oh ! Qu'il en soit toujours ainsi, que les hommes libres protègent
Leur patrie chérie des désolations de la guerre !
Bénie par la victoire et la paix, que la patrie protégée par le ciel
Loue le Puissant qui a créé et préservé notre nation.
Alors nous vaincrons, car notre cause est juste,
Et ce sera notre devise : “En Dieu est notre foi”.
Et la bannière étoilée dans son triomphe flottera
Sur la terre de la Liberté et la patrie des braves.

dimanche 13 septembre 2009

L'origine de l'expression « Jeux de mains, jeux de vilains »

Ce proverbe trouve son origine au Moyen-Âge et n'a rien à voir avec le fait de se battre. Dans le système féodal, les vilains étaient les personnes du peuple par opposition aux nobles.Dans le sport et notamment au jeu de paume, les riches jouaient avec des raquettes tandis que les pauvres qui n'avaient pas les moyens d'en posséder, jouaient avec les mains.
"Jeux de mains, jeux de vilains" était donc une expression méprisante des nobles à l'encontre des pauvres car ils considéraient qu'il était pas d'usage de pratiquer ce sport sans raquettes. Jouer avec les mains était donc une pratique de vilains...

jeudi 10 septembre 2009

La malédiction de la famille Gucci

Gucci, ou encore Maison Gucci, est une entreprise italienne spécialisée dans la haute couture et le prêt-à-porter de luxe. Elle appartient aujourd'hui au Gucci Group, société du groupe français Pinault-Printemps-Redoute.
Guccio Gucci (1881-1953) l'a fondée à Florence en 1921, elle produisait des articles de maroquinerie.

Pour l'anecdote, les nombreux membres de la famille Gucci ont la triste réputation de s'entredéchirer de génération en génération, s'injuriant en public, s'envoyant les uns les autres en prison sur dénonciation de fraudes liées aux affaires quand ils ne se font pas chanter et ce, pour la plus grande joie de la presse à scandale.
Le summum de la mésentente familiale fut atteint lorsque Maurizio Gucci, l'un des dirigeants de la fameuse marque de luxe italienne, fut assassiné à Milan le 27 mars 1995 de trois balles dans la nuque. L'enquête finit par révéler que l'ex-épouse de la victime, Patrizia Reggiani, avait commandité l'assassinat de son ex-mari parce qu'il s'apprêtait à se remarier. Elle fut condamnée en 1998 à 29 ans de prison. Parmi ses trois complices, le tireur écopa de la perpétuité.

mercredi 9 septembre 2009

L'origine du nom Saint-Tropez

Saint-Tropez est né Caïus Silvius Torpetius, à Pise (Toscane), dans une famille patricienne. Brillant officier, il fut choisi par l'Empereur Néron comme intendant de son palais.

Converti par Saint Paul, il engendre la colère de l'empereur Néron, lequel ordonna sa mise à mort. Selon la légende, les fauves se couchèrent à ses pieds et la colonne à laquelle il fut attaché pour être flagellé se brisa et tua le bourreau. Il fut finalement décapité le 29 avril 68.

Le corps est déposé dans une barque en compagnie d'un coq et d'un chien censés se nourrir du cadavre. Le courant Ligure ramena la barque jusqu'au rivage de l'actuel Saint-Tropez, autrefois appelé Héraclès. Les moines de l’Abbaye de Saint-Victor de Marseille, propriétaires au XIe siècle de la presqu'île, et de toutes les terres adjacentes, trouvèrent la barque, cachèrent le corps du saint martyr et élevèrent une chapelle qu'ils baptisèrent « Ecclesia Sancti Torpetis ».
Torpes devint finalement Tropez. On raconte que le coq s'arrêta dans un champ de lin à quelques kilomètres de là. Le coq au lin donna le village Cogolin. Et le chien : Grimaud (chien en vieux français).

La tête de Torpetius est, quant à elle, encore conservée dans une chapelle à Pise qui lui est dédiée. Chaque année un groupe de tropéziens s'y rend en pèlerinage le 29 avril, date de sa mise à mort.

mardi 8 septembre 2009

L’origine du Lion d'or (Mostra de Venise)

La Mostra internazionale d'arte cinematografica di Venezia (Festival international d'art cinématographique de Venise) est un festival de cinéma qui se déroule annuellement dans la cité lagunaire, habituellement entre la fin du mois d'août et le début de septembre, dans l'historique Palais du cinéma, sur le lungomare Marconi, au Lido de Venise.

C'est le plus ancien festival cinématographique au monde - la première édition s'est tenue en 1932.

La principale récompense attribuée est le Lion d'or, qui doit son nom au symbole de la cité (le lion de la basilique Saint-Marc). En effet, à l’origine la célèbre basilique a été spécialement construite pour rendre hommage à l’Evangéliste Saint-Marc (pour concurrencer Saint-Pierre à Rome). Il devint par la suite le puissant Saint Patron de Venise, avec son lion comme symbole de la ville.
Le lion est ailé car selon la Bible, il fait parti du tétramorphe (ou encore les « quatre êtres vivants »). Il représente les quatre animaux ailés tirant le char de la vision d'Ezéchiel (Ez 1 ; 1-14). On les retrouve dans l'Apocalypse de Jean (Apoc 4; 7-8). Plus tard, les Pères de l'Église en ont fait l'emblème aux quatre Évangélistes : le lion pour Marc, le taureau pour Luc, l'homme pour Matthieu et l'aigle pour Jean. Ils accompagnent souvent les représentations du Christ en majesté.

Cette distinction est considérée comme l'une des plus importantes du point de vue de la critique cinématographique, à l'égal de celles accordées dans les deux autres festivals du film européens, la Palme d'or du Festival de Cannes et l'Ours d'or de la Berlinale. Ce sont tous trois des prix convoités pour leur impact important, souvent de tendance opposée aux Oscars du cinéma américains qui se déroulent habituellement au printemps.

lundi 7 septembre 2009

Il gagne la finale des Masters grâce à l'épouse de Kirk Douglas

En 1976, l'espagnol Manuel Orantes se retrouve en final du Masters à Houston où il est opposé au polonais Wojtek Fibak. La fin du match est proche, l'espagnol est mené 2 sets à un (dont le dernier qu'il vient de perdre 6-0) et 4-1 dans la quatrième manche.

A chaque changement de côté, la télévision américaine profite de ces temps morts pour interviewer les stars présentes dans les tribunes. C'est au tour de l'acteur Kirk Douglas de donner son avis : "Fibak et Orantes sont deux gentlemen du sport, mais au point où en est, je pense que le vainqueur sera Fibak". L'épouse de Kirk Douglas, qui ne partage pas cet avis, saisit le micro et déclare : "Attends ! Orantes n'est pas encore battu. Orantes est un grand lutteur".
L'interview a la particularité d'être retransmise en direct sur le court et les deux joueurs entendent tout. L'espagnol sourit et retourne sur le court. Le match reprend et deux heures après, Orantes remporte la finale.
Lors de la conférence de presse, Fibak déçu, déclarera : "Cette interview, c'était certainement une bonne idée…pour le public".

Au cours de sa carrière, l'espagnol gagnera 33 titres en simple dont l'US Open en 1975 à Forest-Hills en battant la tête de série numéro un Jimmy Connors en finale. Ce sera son unique titre du Grand Chelem puisqu'il a perdu la finale de Roland-Garros en 1974 face au tout jeune suèdois Björn Borg (en dépit d'un avantage de deux sets à zéro).

dimanche 6 septembre 2009

Le générique du Six Minutes de M6

Le Six' (initialement 6 minutes de 1987 à 2003), journal télévisé français d'informations tout en images, fait officiellement son arrêt ce soir.
Lancé le 5 octobre 1987, il s'achève donc en ce 6 septembre 2009 et sera remplacé dès demain par un journal "en plateau" d'une vingtaine de minutes.

Durant toutes ces années, saviez-vous que, non seulement les premiers "bips" du générique du Six Minutes étaient du morse mais qu'ils signifiait le mot M6 ?


Générique 6 minutes M6


M --> __ __ (Biiip Biiip)

6 --> __ * * * * (Biiip Bip Bip Bip Bip)

samedi 5 septembre 2009

Ont-ils retouvé le Chupacabra ?

Chupacabra (« suceur de chèvres » en espagnol) est une créature faisant partie de la culture populaire dans toute l'Amérique latine, notamment au Mexique et sur l'île de Porto Rico. L'animal, décrit comme ayant des yeux rouges, une bouche avec des crocs saillants, ressemble selon certains à une chauve-souris ou un extraterrestre.

La légende du Chupacabra débute autour de 1992, lorsque des journaux portoricain, El Vocero et El Nuevo Dia, commencèrent à rapporter la mort de plusieurs types d'animaux, comme des oiseaux, des chevaux et, comme son nom l'indique, des chèvres dans la petite ville de Moca.
Les tueries s'étendirent autour de l'île, et plusieurs fermes rapportèrent la perte de vies animales. Les carcasses avaient toutes une chose en commun : chaque animal trouvé avait non pas deux, mais un seul trou dans son cou, et était vidé d'une grande partie de son sang, mais aussi parfois d'une partie de leurs organes interne.
Peu après les morts d'animaux à Porto Rico, d'autres morts furent rapportées dans d'autres pays, comme en République dominicaine, en Argentine, en Bolivie, au Chili, en Colombie, à El Salvador, à Panama, au Pérou, au Brésil, aux États-Unis et, surtout au Mexique.

Le terme chupacabra fut supposément inventé par une personnalité de la télévision portoricaine, Silverio Pérez, qui utilisa ce nom comme une blague, mais le mot fut également utilisé dans le roman de Michael Crichton en 1990, Jurassic Park, qui parut avant la légende.

Photo credits: Robert McDaniel


vendredi 4 septembre 2009

Massacre de poussins

Aux Etats-Unis, une association a pu filmer dans une usine l'élimination de millions de poussins. Leur seul tort : être des mâles. Et en France, qu'en est-il ?
Par TF1




jeudi 3 septembre 2009

L'origine du livre Guinness des records

Lors d'une partie de chasse, en 1951, Sir Hugh Beaver, qui dirigeait alors la brasserie Guinness, se lança avec ses amis dans un vaste débat. Lequel, du pluvier doré ou du tétras, était le gibier le plus rapide d'Europe ?

Se rendant compte qu'il était alors impossible de le savoir, même en consultant des ouvrages de référence, il lui vint à l'esprit qu'un livre qui apporterait des réponses aux discussions ayant lieu dans les 81400 pubs de Grande-Bretagne et d'Irlande aurait un énorme succès.

L'idée de Sir Hugh se concrétisa lorsque Norris et Ross McWhirter, qui possédaient une agence de documentation à Londres, furent chargés de rassembler les données qui figureraient dans ce qui allait devenir le premier Guinness Book of Records. Celui-ci parut le 27 août 1955 et, à Noël, il se trouvait en tête de la liste des best-sellers du Royaume-Uni.

Aujourd'hui, Guinness World Records est une marque qui occupe une position mondiale dominante dans le domaine des records. Aucune autre entreprise ne recueille, ne vérifie, n'accrédite et ne présente des records mondiaux avec un tel souci de clarté et d'authenticité.
L'ouvrage fait lui-même l'objet d'un record. Vendu à plus de 100 millions d'exemplaires dans 100 pays différents et traduit en 37 langues, le Guinness World Records est le livre le plus vendu de tous les temps !

mercredi 2 septembre 2009

L’origine du Bloody mary

Le bloody mary est un cocktail contenant de la vodka, du jus de tomate, et généralement d'autres épices tels que la sauce Tabasco, du sel au céleri, de la sauce Worcestershire et du jus de citron.

Si on date l’apparition de ce cocktail dans les années 1920, son nom est quant à lui très contesté.

Pour certains, il tient son nom de Marie Tudor, surnommée Bloody Mary. Cette reine d'Angleterre, réputée sanguinaire, était la fille d'Henry VIII et régna pendant quelques années. Elle doit son surnom à une politique de persécutions des protestants qui fait suite au rétablissement du catholicisme durant son règne, pendant les années 1550.

Pour d'autres, ce nom fut inventé au Harry's Bar à Paris en 1921, où il aurait été créé pour la première fois.

Selon la légende, c'est pour le comédien américain Roy Barton que Petiot aurait concocté ce mélange d'épices, de citron, de jus de tomates et de Vodka, qui fut d'abord connu sous le nom de "Bucket of Blood", avant de devenir le "Bloody Mary".

On raconte également, dans la région de Pampelune, que le Bloody Mary doit son nom à la célèbre Mary Read, la seule "piratesse" reconnue historiquement, qui s’est illustrée au cours du XVIIIe siècle, auprès de la légende de la piraterie anglaise Jack Rackham. Sa brutalité au combat et son courage lui ont valu le surnom de Bloody Mary.

Enfin, le nom d'Ernest Hemingway est associé à l’origine de la boisson. Il craignait les colères de sa femme, Mary Welsh, lorsqu'il prenait de l'alcool, la surnommant Bloody Mary.

mardi 1 septembre 2009

Guinness met la pression pour ses 250 ans

En 1759, Arthur Guinness signait un bail de 9000 ans pour la brasserie St. Jame’s Gate à Dublin en Irlande.
Pour marquer cet anniversaire, Guinness lance une série d’événements dans le monde entier – avec un temps fort le 24 septembre, appelé aussi "Arthur’s day".

La Guinness est fortement liée à l'histoire de l'Irlande, elle en est un des symboles à l'international. Elle représente la première boisson alcoolisée vendue dans le pays.

L'un des sujets de conversation typiques dans un pub en Irlande portait jusqu'alors sur le mystère de la Guinness cascade. Les bulles de gaz semblent descendre au fond du verre au lieu de monter à la surface. Mais ce que certains pensaient être une illusion d'optique est, depuis mars 2004, un fait scientifiquement prouvé.
Pour faire simple, les différences de température dans le verre créent un courant de convection. Ainsi, les bulles remontent par un courant central, stagnent près de la surface, puis redescendent sur la périphérie du verre.
Ce phénomène de Guinness cascade peut se produire de fait dans n'importe quel liquide, mais le contraste produit par une bière noire et des bulles claires le rend plus visible. Selon les scientifiques, la Guinness d'origine irlandaise est la plus propice à l'observation.

A l’occasion de cet anniversaire, les consommateurs pourront gagner un voyage dans l’espace à bord d’une navette "Virgin Galactic" (pour les français, dire que vous êtes irlandais pour pouvoir accéder au site) : participez